Le maire de Limoges a donc osé aller à l'Elysée pour demander un passe-droit, prenant même le risque de compromettre F Hollande!

Tous les avis sont concordants, le rapport Bianco, la cour des comptes, les éléments qui filtrent du rapport de la commission 21, les prises de positions des associations environnementales ou d'usagers comme la FNAUT : la LGV Limoges Poitiers est le projet le moins pertinent des 70 projets d'infrastructures en débat actuellement ; pourtant, le maire de Limoges est monté hier à l'Elysée pour rencontrer Bernard Combes, chargé des relations avec les élus et Patrick Vieu, chargé de l’environnement et des territoires pour demander à ce que le Président de la République ne tienne compte ni de l'avis des experts, ni de l'avis des parlementaires et qu'il use de son "droit du prince" pour décider seul de faire un privilège en octroyant la LGV Limoges Poitiers au détriment de projets plus urgents.

Le Populaire daté du 19/06/13 - 19h58 en rajoute une couche :''la ligne grande vitesse Limoges-Poitiers passe par une décision politique du plus haut niveau de l’Etat '' En quoi le fait de passer devant les copains relève-t-il d'une décision politique?

Ce que demande Rodet est de faire ce que l'on reprochait à Sarkozy ou à Chirac : servir en 1er ses amis sans tenir compte de l'intérêt général. C'est cette politique que les citoyens ont condamné le 12 mai 2012 en élisant F Hollande et en demandant une moralisation de la vie politique. Comment le maire de Limoges peut-il oser se vanter d'une telle démarche qui est celle des copains et des coquins ?