Communiqué de presse 
 

Top secret !

 

 

Le feuilleton de la LGV Limoges-Poitiers aurait dû se terminer avec l’annulation de la Déclaration d’Utilité Publique en avril 2016. Pourtant, en janvier 2017, les emplacements réservés à la LGV figurent toujours sur les documents d’urbanisme, PLU, PLUI … Une frange du monde politique oublie que SNCF Réseau a confirmé la position de la CRI : ces zones réservées au passage du chemin de fer fantôme n’ont plus d’existence légale.

 Quant au Préfet de Haute-Vienne, il estime que le projet justifie que la future RN 147 mise à deux fois deux voies soit détournée le long du tracé de la LGV fantôme. Sa position est évidemment irrationnelle, pour ne pas dire farfelue ; mais elle lui est dictée par la politique, discréditant ainsi un peu plus le « personnel politique d’envergure nationale ».

Dans ces conditions, la CRI vient de s’adresser aux partis politiques

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L’association Villes de France, qui rassemble des maires et des présidents d’agglomérations de taille moyenne, (200 communes et agglomérations de 20.000 à 100.000 habitants, soit 60 % de la population) constate :

Extrait du communiqué du 8 mars 2016

Jamais dans l’histoire ferroviaire française, les villes moyennes n’ont eu à connaître un tel désengagement de la part de la SNCF, que ce soit en matière de circulation de TGV ou de trains intercités (dits TET). A la clef en 2016, une multiplication des fractures territoriales pour des bassins de vie de plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’habitants.
Une situation qu’a vivement critiqué hier lors d’une conférence de presse, la présidente de Villes de France, Caroline Cayeux, aux côtés des maires d’Arras, Frédéric Leturque, de Colmar, Gilbert Meyer, de Montargis, Jean-Pierre Door, de Sète, François Commeinhes, et de Vitré, Pierre Méhaignerie.
Face à des scénarios qui envisagent - à très court terme - une érosion irrémédiable du service, voire un sacrifice délibéré de l’activité ferroviaire, la présidente de Villes de France a déclaré vouloir redonner la priorité au bon sens, à la performance, et à l’environnement. 
« Il n’est plus supportable que les grandes lignes soient ainsi délaissées et contribuent à assigner certaines populations à résidence » a souligné la maire de Beauvais.

«Nous ne voulons pas d’une France à deux vitesses, avec uniquement la desserte des 13 métropoles, mais une irrigation de tout le territoire», a déclaré Caroline Cayeux, sénatrice

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